Château de Brume
Damien SAEZ
Transcription : Keïko
Il est sous le ciel de novembre, il est oui les siècles à se pendre…
CAPO 7
A E
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(INTRO)
A: x02220
E : 022100
F#m : 244222
A A
il est un endroit perdu, il est un endroit tu sais
E
E
où je recueille en passant, mes deuils et mes tourments
A A
il y avait un cimetière là, et moi j’y ai planté des roses
E
E
que les poussières des âmes en pleurs, oui qu’elles viennent nourrir les fleurs
A A
il est de ces destins maudits, il est de ces mots qu’on se dit
E
E
il est un endroit de fantômes, il est des lignes au creux des paumes
A
A
il est des soirs mélancolie, il est des brouillards dans la nuit
E E
là-haut sur la campagne belle, il est la terre des tourterelles
F#m
F#m
il est des murs qui m’emprisonnent, et si moi là je t’abandonne
A
E
si
l’amour parfois doit s’enfuir, tu sais c’est pour mieux revenir
F#m
F#m
dans mon château de brume, juste en-dessous la lune
A
E
je
suis princesse parfois, mais dis-moi princesse de quoi
F#m
F#m
si mon roi est parti toujours, pour d’autres cœurs d’autres amours
A
E
moi
j’aime à retourner là-bas, juste à penser à toi et moi
F#m
F#m
la nuit je vais cœur de fantôme, je marche nu dans la forêt
A
E
j’ai
ta blessure au creux des paumes, j’ai la blessure du condamné
F#m
F#m
je suis le murmure du vent, j’entends le sacre du printemps
A
E
moi je repars à la conquête, oui de mon cavalier sans tête
il reviendra par la forêt, de ce donjon me libérer
du fond de mes éternités, moi je l’attends mon écuyer
la lune est belle et moi je meurs, du fond de mon tombeau de fleurs
au gré des cœurs de chrysanthèmes, au gré des adieux, des je t’aime
au gré des fleurs de chrysanthèmes, au gré des adieux, des je t’aime
il est perdu dans un jardin, entre la neige et le chagrin
les mots d’amour qu’on s’était dits, de ces destins qui sont maudits
il est le chant des mornes plaines, aux hivers à chanter qu’ils s’aiment
avant de mourir au combat, comme je meurs d’amour pour toi
il est oui des champs de bataille, de cet amour dans mes entrailles
qui ressemblent au dernier repas, il est oui quand l’hiver est froid
il est sous le ciel de novembre, il est oui les siècles à se pendre
il est des empires de blessures, il est l’envol et l’envergure
la nuit je vais cœur en détresse, je marche nu dans les forêts
j’ai la blessure du chant des messes, j’entends le pleur du condamné
je suis le murmure du vent, j’entends les sacres du printemps
moi je repars à la conquête, ouais de mon cavalier sans tête
il reviendra par la forêt, de ce donjon me libérer
du fond de mes éternités, moi je l’attends mon écuyer
la lune est belle et moi je meurs, du fond de mon tombeau de fleurs
au gré des fleurs de chrysanthèmes, au gré des adieux des je t’aime
dans mon château de brume, juste en-dessous la lune
je suis princesse parfois, mais dis-moi princesse de quoi
si mon roi est parti toujours, pour d’autres cœurs pour d’autres amours
là-bas tu sais je pense à quoi, là-bas je pense à toi et moi
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