A tes côtés

Damien SAEZ

Ni Dieu Ni Maître

Transcription : Keïko

 

 

 

         Puisque je crois tous les fertiles un jour ou l’autre virent à l’aride, C’est la nature puis, sûr, tout vire au fumier…

 

Accords :

Em :   022000

C :     032010

Am :   002210

G :     320003

 

         Em                        C                 G

Si c’est écrit des amours quel que soit le feu

                Am                  G                          Am                     Em

S’il y en a toujours un des deux sur les braises qui peut plus souffler

 

E|--3--2--puis-Em-|

 

    Em                  C                             G                     Am
Si tout fini au cimetière quand les yeux virent au bord de mer

     G                       Am                   Em
Tous les amours finissent un jour par échouer

 

E|--3--2--puis-Em-|

 

         Em                       C                 G                     Am
Si on finit tous comme des cons sans horizons dans du béton

          G                   Am                   Em
Sur la gueule si on finit par se cogner

 

Suite identique tout le reste de la chanson


Si toutes les chairs un jour reviennent à la poussière ou si tout revient à la terre
Si on n'est que là, l'éternité


Tu sais je crois tous les intimes virent aux sanglots au bout du fil
Un jour ou l’autre sûr qu’on sera des étrangers


A s’envoyer par satellite histoire de se dire qu’on est quitte
Des mots d’adieux oui par texto comme des paumés


Quel que soit les pays qu’on se sera inventés, les enfants qu’on aura fait
Oui l’amour vire à l’amitié


Tu sais sans toi je pourrais pas ici-bas ou dans l’au-delà
Tu sais je crois que les soleils peuvent briller

 


Qu’à tes côtés


Je resterai

 


Je te promets, même si c’est dur, à pardonner l’impardonnable que tu m’as fait
Putain je te jure je te pardonnerai


Que je serai pas comme ces connards qui ont pour besoin que de posséder
Comme tous ces cons qui supportent pas la liberté


Que je tiendrai bon oui même si toi tu me fais ramer comme un galérien
Moi j’irai au bout du monde pour te chercher


Si la vie te prenait à moi, oui même si j’avais plus le choix que t’oublier
Tu sais que moi je combattrai


Loin des yeux, oui mais près du cœur, comme un paysan aux labeurs
Tu sais nos terres toujours moi je cultiverai


Quel que soit nos amours qui meurent, l’insurmontable des douleurs
Tu me connais moi j’ai le cœur d’un ouvrier


Je finirai pas par bégayer oui nos amours chez les huissiers
Comme ceux qui n’ont que leur malheur à dégueuler


Puis même si je vais voir les putains, quand je suis bourré, quand je suis torché
Si je fais que leur dire putain que je t’aime à en crever

 


A tes côtés


Même si tu veux plus me garder


A tes côtés


Je resterai

 


Si l’amour fait quitter la terre s’il fait surtout saigner l’artère
Face à l’abîme quand il y a qu’un pas faut s’y jeter


Quand tu voudras marier ta chair à d’autres vents, d’autres hémisphères
D’autres que moi, pour faire oui les guerres des tranchées


Quand t’auras le cœur arraché, quand nos amours auront cassé,
Quand t’auras plus l’envie que de tout tabasser


Puisque je crois tous les fertiles un jour ou l’autre virent à l’aride
C’est la nature puis, sûr, tout vire au fumier


Quand tu seras perdu en mer quand tu chercheras la lumière dans la tempête
Pour aller voir l’autre côté


Que cette étoile aura cramé,
Qu’il ne restera pour briller dans le ciel noirs de nos amours faut pas lâcher


Quand déborderont les rivières sur tous les fards de tes paupières
Au fond des mers quand le cargo aura coulé


Oui quand se noieront nos paupières au confluent des mortuaires
Tu sais la vie me mènera à tout jamais


A tes côtés


A en crever


A tes côtés


Je resterai


A tout jamais

 

 

 

 

 

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