L’Humaniste

Damien SAEZ

L’Oiseau Liberté

Transcription : Keïko

 

 

         Quels que soient les livres au bûcher, Nous en écrirons par milliers …

 

CAPO 3ème CASE

 

C :     032010

G :     320033

G* :    320003

Am :   002210

F :      133211

Dm :   xx0231

 

                  C                           C

Quelles que soient les larmes à nos yeux
                            G                 Am

Quels que soient nos cœurs déchirés

Am
Quels que soient les sanglots de ceux

G*               F

Que le chagrin a emporté

Dm

Quel que soit l’autre qui vous tue

                  G*               C

Quel que soit celui qui vous hait

                   C                           C

Quelles que soient les journées cimetières
                            G                 Am
Qu’ils voudraient bien nous infliger

Am

Quels que soient les pleurs de la terre

G*               F

Quels que soient les chants du progrès

Dm

Quels que soient les poings qui se lèvent

                   G*               C

Qui savent plus pour qui se lever

 

Suite sur les mêmes accords

 

Quels que soient les peuples imbéciles
Quels que soient les collaborants
Quelles que soient leurs guerres inutiles
Quels que soient les gouvernements
Puisqu’ils ne parlent pas pour nous
Qu’ils ne parlent que pour l’argent
Quel que soit le ventre arraché
De la mère qui perd son enfant
Quels que soient nos yeux fatigués
Des pluies qui virent à l’ouragan
Quels que soient les champs des possibles
Qui virent aux chants des enterrements

Quel que soit le monde qui crie
Oui de tous bords tous horizons
Quel que soit le chant des folies
Des peuples perdants la raison
Quelles que soient nos démocraties
Qui virent à la prostitution
Quels que soient les livres au bûcher
Nous en écrirons par milliers
Quelle que soit l’horreur incarnée
Des progrès de l’humanité
Quels que soient les gouvernements
Qui font nos pays illettrés

Je resterai cet humaniste
Qui croit que nous sommes tous égaux
Tous égaux devant l’injustice
Tous égaux face à nos sanglots
Je resterai de ceux qui luttent
Toujours pour cet humain qui croit

Qu’il vaut mieux tendre l’autre joue
Qu’il vaut mieux s’offrir bras ouverts
À celui qui vous met en joue
Pour vous faire fermer vos paupières
Qu’il vaut mieux donner son amour
Oui je crois que faire des prières


Qu’ils jettent leurs pierres vers les cieux
Mais qu’ils se gardent de revenir
Toujours pour abîmer les yeux
De ces gens qui font des sourires
Quelles que soient les guerres des bons dieux
Oui quels que soient les chants du pire
Quels que soient les murs qu’on construit
Quels que soient les drapeaux des nations
Quels que soient les peuples qui prient
Pour des bons dieux ou du pognon
Quels que soient de tous les pouvoirs
Les fascismes de l’oppression


Ami, n’aie pas peur de mourir
Pour des idées pour le combat
Celui qu’on fait par les sourires
Qui disent à son frère ici-bas
Qu’il n’ait rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi
Qu’il n’ait rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi

 

 

 

 

 

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